JVeille 2018 – 15ème journée franco-suisse : « Quelle veille pour les start-ups ? »

Journée de la Veille - Besançon

La 15ème journée franco-suisse en veille et intelligence économique aura lieu jeudi 14 juin 2018 à Besançon à la COMUE (Communauté d’universités Bourgogne – Franche-Comté) : et s’intitulera « Quelle veille pour les start-ups ? »

 

Ainsi, ce workshop proposera d’apporter aux entrepreneurs et à leurs accompagnateurs des points de repère méthodologiques leur permettant de structurer une démarche de recherche d’informations et de veille, en l’articulant tout au long du processus entrepreneurial, avant mais aussi après la mise en marché. Il sera illustré par des exemples de projets innovants dans des secteurs d’activité variés, en BtoC et BtoB. Il mettra l’accent sur les outils libres et l’exploitation des données digitales. Deux cas proposés par les participants seront traités lors de la journée, permettant aux participants de s’approprier la démarche et de découvrir les méthodes et outils de veille adaptés aux start-ups.

Programme prévisionnel :

9h00  Accueil, café
9h30  Présentation de la journée et mots d’accueil
9h45  Quelle veille pour les start-up : les besoins d’information associés au
processus entrepreneurial, Pascale Brenet
10h30 Préparation de l’atelier de l’après-midi. Frédéric Martinet
10h40 Projet « Métabsorber » : la démarche de recherche d’informations d’un
projet innovant issu de la recherche, Ali Yacin El Ayouch et Youssef Tejda
11h10 Pause
11h30 Quels outils et quels soutiens pour la veille des start-up technologiques à
Neuchâtel ? Sandy Wetzel et Dr. Khalid Zahouily
12h00 Déjeuner
14h15 Quelles prestations pour les start-up clientes de centre Doc ? David Borel
15h00 Retour sur les 2 cas choisis le matin : proposition de mise en place d’une
veille. Frédéric Martinet
16h00 Synthèse et conclusions

Inscrivez-vous ici. Cf le site de la Journée de la Veille.

Renseignements : jveille18@gmail.com

10ème journée franco-suisse en veille stratégique et intelligence économique

La prochaine journée franco-suisse en veille stratégique et intelligence économique aura lieu jeudi 6 juin prochain à la Haute Ecole de Gestion de Genève.

Elle portera sur le thème suivant : «Veille et marketing de l’innovation : outils et méthodes pour explorer les marchés de demain»

Objectifs de la journée

L’innovation de rupture s’inscrit dans un processus souvent long, jalonné par les réalisations de l’entreprise et par les réactions de ses prospects, clients et concurrents. Les marchés de l’innovation se construisent plus qu’ils ne s’étudient. Ils naissent des interactions multiples entre l’entreprise et son environnement. Des investigations répétées sont donc préférables à une étude lourde réalisée de manière ponctuelle dont la validité se périme d’autant plus rapidement que le contexte de l’innovation est turbulent. Il s’agit pour l’entreprise d’obtenir des informations fines et toujours actualisées qui vont nourrir les interactions entre produits et marchés afin de rendre possible les phénomènes d’apprentissage. La journée se propose d’explorer les méthodes et les outils qui peuvent être mobilisés dans les situations d’innovation de rupture, en faisant le lien entre les pratiques d’étude de marché et les outils de la veille, et en s’intéressant à la façon dont la recherche d’information peut être construite afin d’accompagner les avancées du processus d’innovation.

 Intervenants
  • Marie-Noëlle Dessinges, responsable du transfert de technologie au Bureau d’études marketing du Commissariat à l’énergie atomique (CEA), Grenoble
  • Stéphane Gloria, maître de conférences en sciences de l’information et de la communication, Université de Lorraine
  • Jean Marc Hilfiker, conseil en organisation, stratégie et innovation auprès de l’incubateur Fongit
  • Stéphane Madoeuf, cofondateur de PrintaBit et chargé de cours HEG
  • David Maure, fondateur et directeur de Colorix Sàrl
  • Geoffroy Reymond, CEO de la société Tegona
  • Philippe Silberzahn, professeur d’entrepreneuriat, stratégie et innovation à EM Lyon Business School

Vous trouverez le programme complet ci-joint et le formulaire d’inscription sur le site www.jveille.ch

Retour sur le Challenge de la Veille 2011

Voici une semaine que le Challenge de la Veille est terminé, donnant Besançon grande gagnante. Je tiens encore à féliciter l’équipe 🙂
Ce fut une première pour moi en tant que membre du jury et je remercie Mme Simonot de m’avoir sollicité.

Ce billet sera articulé sur mon ressenti de l’épreuve. Pour des raisons de confidentialité, je ne rentrerai pas dans les détails des dossiers écrits ni des épreuves orales. Un aperçu général de l’animation et de l’exercice de Challenge sera uniquement décrit, au niveau de l’épreuve écrite et orale, puis je donnerai mon ressenti en tant que membre du jury.

L’écrit
Le sujet a été maitrisé par l’ensemble des équipes. En connaissant la technicité du sujet les équipes ont fourni un énorme travail, surtout si l’on tient compte de la deadline : une semaine pour l’écrit et l’oral, + une semaine supplémentaire aux équipes finalistes pour refinaliser le dossier.
L’épreuve de l’écrit dans un challenge de la veille requiert certaines conditions : une bonne analyse du sujet et problématique(s) soulevé(es), un travail de synthèse, choix dans la représentation de l’information, une sélection et une qualification des sources, du réseautage (prises de contacts d’entreprises, d’organismes ou autres personnes ressources) de la réflexion (recommandations et prise de décision.

L’oral :
L’épreuve de l’oral finalise le dossier de veille, la dernière ligne droite. Plusieurs points sont importants :
– La gestion du timing : 15 minutes en totalité ce qui requiert une bonne gestion et une synchronisation entre membres de l’équipe (qui sont parfois 5)
– L’animation orale : veiller à la gestuelle et à la gestion du groupe (comment se répartir l’oral, qui sera l’animateur du groupe, celui qui répondra aux questions)
– Contenu : les slides doivent être uniques par rapport à l’écrit. Le jury l’a déjà lu et il ne veut pas retrouver un copié collé du dossier. Il faut pour cela faire un condensé et créer une dynamique tout au long de l’oral à travers graphiques et tableaux.

Ayant fait ce challenge en 2001, je me souviens de très bons moments passés avec l’équipe. Stress, fous rires, nuits blanches pendant une semaine ont crée une forte complicité parmi le groupe et crée des synergies. Cet exercice nous en apprend plus sur nous-même, à savoir la répartition des tâches par intérêt et compétences mais également au niveau de la personnalité (leader et suiveurs dans l’équipe).

J’ai demandé à l’équipe gagnante de Besançon leur ressenti par rapport à l’écrit et l’oral. Ci-joint leur témoignage :

Pour l’écrit :
Les + :
Très intéressant de se déplacer et d’aller au contact des professionnels
Mode de travail très agréable : Travailler en groupe est enrichissant, bonne entente au sein du groupe ce qui a fait notre unité
Se donner a fond pour accomplir le projet jusqu’au bout, se donner des objectifs et tous les remplir.

Les – :
Rythme de travail très soutenu, ce qui engendre fatigue et stress
Difficulté de s’approprier les termes du sujet.
Temps relativement court pour la rédaction par rapport a toutes les informations collectées.

Pour l’oral :

Les + :
Nous nous sommes surpassées et avons réussi a gérer notre stress pour que l’oral soit le plus fluide possible
Nous avons été très bien coachées et entrainées par nos professeurs qui nous ont soutenu durant toute la préparation

Les – :
Passer les premières
Peur d’avoir pris le risque de répondre « non » au sujet.

En tant que membre du jury
On a déjà moins de stress par rapport aux étudiants mais l’on se doit d’être le plus intègre et juste qu’il soit.
– Des rencontres entre professionnels : Avoir été membre du jury ce sont déjà des rencontres enrichissantes entre professionnels de secteurs et de parcours différents. Le sujet étant technique, il était intéressant de suivre le raisonnement, la compréhension et l’appropriation du sujet par les industriels par rapport aux membres du jury ayant une expertise dans la veille.

– Aspect pédagogique : très formateur de suivre les différents dossiers, faire des corrections, donner son jugement et voir où en sont les étudiants au niveau de leurs connaissances via un cas pratique.

– Contacts avec les étudiants : Public qui veut apprendre, qui fait force de motivation et qui nous rebooste également.

Bref, un beau moment que ce Challenge de la Veille 2011 et que l’on voudrait voir se développer parmi les autres IUT de France ayant une formation en Sciences de l’Information.
D’ailleurs je voudrais bien savoir si des épreuves sous forme de Challenges ou autres sont organisés dans d’autres établissements hors IUT, à un niveau Master ?

Et d’un point de vue plus professionnel, un type de challenge organisé pour des leaders en information seraient intéressantes (idée d’un des membres du jury), mais de là à voir un jour un tel exercice entre entreprises est un peu utopique…

Lire également ce billet qui rend compte de la préparation de l’équipe de Strasbourg (écrit par Mme. Guyot pour l’ADBS, et professeur de veille à l’IUT).